A peine arrivée [pv Michael ♥]

J'étais à peine arrivée, déjà ici. C'est un beau manège, grand et couvert. Quand je fis mes premiers pas à l'intérieur, je me sentis bien ici. Quelques obstacles trainaient dans le manège. Je les vis et d'un mouvement de tête je dégagea mes crins sur le côté et souffla dans le cou de ma cavalière. Elle était devant moi, droite et attentive. Quand je souffla dans son cou, elle se retourna et me caressa la joue d'un main douce. Puis d'un mouvement souple, elle monta sur mon dos et m'emmena au galop vers un obstacle. Elle m'arrêta enfin et sauta à terre, se laissant glisser le long de mon épaule. Elle regarda la barre et la monta, ce n'était pas haut, mais je venais d'arriver. Elle régla un autre obstacle, un oxer et remonta sur mon dos. Je me laissa guider dans le manège, écoutant ses ordres à la lettre. Pour conclure cette détente, elle me dirigea vers le premier obstacle. Je sauta parfaitement, ne sentant pas ma cavalière. La barre ne tomba pas, je l'avais évité souplement. Toujours au galop, je continua ma route jusqu'à l'oxer. Encore une fois, je sauta correctement. Je n'avais pas de problème avec la hauteur et le voyage ne m'avait pas engourdi. Je m'arrêta tranquillement et ma cavalière satisfaite, passa sa main sur mon encolure. Un frisson parcourra mon corps et elle descendit. Je la regardais, attendant avec impatience le moment où elle allait monter. La barre fut soudainement plus haute, d'au moins trois cran. Je regarda ma cavalière qui passa une main dans ses cheveux noirs. Elle monta l'oxer de deux trous seulement et remonta sur mon dos. J'arrivais au galop, je n'étais pas endormi et j'avais une bonne cadence. Je sauta, et ré atterris sans difficulté. Je tourna, et sauta par dessus l'oxer. J'étais toujours au pas mais ma cavalière s'empressa de lever les barres et descendis doucement. Je regarda la hauteur des barres et c'était repartit pour un tour. Plusieurs tour après, ce fut plus dur. La barre était largement plus haute et le sérieux avait repeint le visage joyeux de ma cavalière et je me concentrais beaucoup plus sur mes foulées, ma trajectoires et mon saut. J'arrivais devant la barre, et je sauta très haut. J'avais l'impression de planer au dessus du vide quand je sentis le sol sous mes sabots. Le vertical fut franchi avec succès, laissez place à l'oxer. Toujours au galop, je me concentra. Un peu avant la barre j'accélérai et m'élança. L'impression de planer fut encore plus forte. Je ré atterris avec souple, et continua de galoper contente de moi. Je regarda ma cavalière et sourit.

Nasuada ::
J'avançais, d'un pas assuré. Ma jument, Miracle, me suivait docilement. Quand je franchi la porte du manège je m'arrêta. Il était grand et une chose importante attira mes yeux bleus. Un peu partout dans le manège, il y avait des obstacles. Pas loin l'un de l'autre, vers le fond du manège, isolés, il y avait un vertical et un oxer. Miracle me souffla dans le cou et je me retourna. Je la caressa et monta ensuite sur son dos. Je la dirigea vers l'oxer et le vertical et me laissa glissé sur le côté. Je remonta les obstacles et remonta sur son dos. Elle réussit à sauter les obstacles avec délicatesse et souplesse. Je remonta encore et elle ressauta. Au bout d'un moment, la barre se trouva très haute. Mon sourire s'estompa pour me concentrer sur la trajectoire de ma jument, ses foulées et sa réception. Elle passa magnifiquement le vertical. Sur l'oxer, je me sentis voler et je lâcha les rennes, écartant les bras, paume vers l'avant. Je ferma les yeux et quand Miracle s'arrêta, je la caressa. Mais je sentis une présence non loin.

[ <3 ]

Aujourd'hui, belle journée ensoleillée, un vent frais pour dégager le tout, je pensais que rien ne pouvais gâcher ce beau moment... Je me trompais...

Allongé sur le dos, je cherchais désemparement la clef pour le Box de la nouvelle jument qui était arrivée aujourd'hui. La chaleur était écrasante, et seule ce petit vent frais émanant du Nord me permettais de tenir le coup. Cherchant dans le grand placard je me demandé où j'avais bien pus la mettre. J'attrapais avec force une selle et découvris avec hâte la clef cachée derrière. Sacré Elliot ! Il l'avait caché derrière. J'enlevais rapidement le peu de poussière de ma veste et saisis la clef. Je sortis rapidement, humant l'air avec hâte. était t-elle déjà arrivée? Nasuada. Ma grande et vielle amie. Nous nous sommes rencontrés il y a déjà si longtemps... Je me rappelle que lors de mes vingt -huit ans, j'étais tombé fou amoureux d'elle. J'étais allais dans ce BAR là, où je l'avais dit à Edward. Il me chantageait avec ça, il me disait que si moi je n'avouais pas à Nasuada que j'étais fou d'elle, IL allait le faire. J'étais fou de rage, et fou de rage, aussi.
Finalement, je ne lui ai jamais dis..
Jusqu'au moment où je rencontre Lise... Je fermais les yeux, soudain attraper par une horrible angoisse. Personne n'avait su, non. Personne n'avait sut la vérité. La presse, s'arracher les mensonges, mais il n'y avait que moi, et que elle qui savait...
Nasuada aurait t-elle était une meilleure femme pour moi, si mon amour pour elle avait était continue, et si ça avait était réciproque? La vie aurait t-il était plus facile et plus belle à ses côtés?
Je secouais ma tête. Maintenant c'était terminé, il ne fallait plus penser à ces choses là. Cependant, Nasuada était aujourd'hui pour moi comme un vraie amie, plus, une sœur.

J'avançais lentement vers le manège, enfouit dans mes pensées. Est-ce-que si Lise n'avais jamais su qui j'étais, si nous n'avions jamais eu cette aventure. Peut être alors aujourd'hui je ne serais pas guenné par les remords... Lise.. Lise va en enfer, tu ne mérite que ça, va ! Traitresse, après tout ce que je t'avais donné, après tout ce que j'avais fait ! Tu a osée ! Tu a osée !
Les larmes perlaient mes yeux à présent, et je passé ma manche pour cacher toute trace. Ce combat internet était insupportable. Voilà maintenant six longs mois que je n'avait pas eu vent d'elle...

J'étais à présent dans le manège, tellement rêveur que je ne remarqua pas la présence de Miracle et de Nasuada. Ce ne fut que quand j'entendis le bruit de ses sabots et de la respiration haletante de la jument que je relevais la tête. Un immense sourire fendit mon visage :

- NASUU' !!!

Je sautais la barrière en bois qui retenait la première entré, mes muscles contractés se dessinèrent magnifiquement à travers ma veste ouverte, laissant place à une chemise collante. Le bonheur resta présent, malgré ma crainte continuelle...

Je m'arrêta et savoura le frisson qui parcourra tout mon corps quand elle effleura mon encolure de sa douce main. Je la sentis pensive et je trouvais qu'elle était plus légère sur mon dos. Elle était encore dans les nuages et je ne savais pas quoi faire pour la faire revenir à la réalité. Je me remis en marche observant partout dans le manège. Une personne arrivait. Je me demandais par où venait-elle. Je sentis sa présence de plus en plus proche. Je me retourna, Nasuada était toujours dans les nuages, et m'approcha de la porte, au pas. Un homme arrivais, lui aussi pensif. Je lâcha un soupir et reposa mes yeux sur lui. Il entendit le bruit de mes sabots er releva la tête.

Je fus surprise par son cri et je me cabra. J'allais retomber et partir au galop mais je sentis la douce caresse de ma cavalière sur mon encolure alors je me détendis. Retombant souplement sur le sable du manège, je marcha en direction de l'homme. Nasuada glissa le long de mon épaule et s'approchait de l'homme.

Nasuada ::
Je caressa ma jument et oublia tout ce qui se passait autour de moi. Je me plongea dans mes pensées lâchant les rennes et mon emprise sur son ventre blanc. Je ne sentis pas son départ au pas, j'étais déjà perdu à l'intérieur de moi. Je repensais à mon passé. Ma rencontre avec Michael, la naissance de Mi'. Tout pleins d'évènement joyeux. Je me rappelais ma première rencontre avec Michael, qui ne s'était pas très bien passé. La deuxième fois avait été meilleur, puis nous étions devenus amis. Je me rappelle la naissance de Mi', j'avais assisté sa mère et je l'avais aidé à vivre. Je m'étais empressé de le dire à mes amis. J'avais dus sûrement les ennuyés mais bon. J'étais sur le point de ma rappeler d'autre chose quand j'entendis un cri. Un cri bien connu.

Je rouvris les yeux et posa une main rassurante sur l'encolure de Mi' qui s'était cabré. Je me laissa glisser le long de son épaule alors qu'elle reprenait le pas. J'avais reconnu Michael.

"Miich' !!!!!"

[à toi de décider maintenant]

Le bonheur était bel et bien présent. Le temps avait eu raison de ma bonne amie que je n'avais pas revu depuis bon bout de temps... Combien, maintenant ? Trois mois et quatorze jours, exactement. Comme elle m'avait manquée ! Mon amie ! Ma " petite sœur " ! En effet, maintenant que j'étais sûr que j'allais beaucoup mieux, un immense sourire fendit mon visage. Lorsque la jument se cabra, je n'eus aucun réflexe, car je savais éperdument qu'elle n'allait rien nous faire, ni à moi, ni à Nasuada. Mon immense sourire sur les lèvres, je l'observais. Elle avait grandie ! Son visage était devenu plus mur et plus long, plus adulte. Tout cela en plus de trois mois? J'étais en effet étonné. Je me souviens très bien la dernière fois que nous nous sommes vus. Tout ça n'avait pas était très chaleureux. J'étais terriblement angoissé et stressé à l'idée de ma réunion. Et j'étais partit si vite, sans presque lui en parler. Aujourd'hui encore je ne savais pas si elle m'en voulait ou pas. Mais bon. Ne valait t-il mieux pas le savoir tout de suite ? Lorsque j'entendis son cri, je sus rapidement qu'elle ne m'en voulait pas. Descendant de sa jument Murmure, elle accourra vers moi. Et j'en fis de même. Mais là j'y allais carrément, je le saisis dans mes bras et la serra de toutes mes forces.

<< Nasu' tu m'a carrément trop manqué ! Tu peux pas t'imaginer à quel point ! >>

Je l'embrassa tendrement sur la joue, rien de plus amicale, et mes yeux se joignirent à ceux de Miracle. Elle aussi, elle avait vachement grandie. Un sourire illumina mes lèvres. Se rappellait t-elle de moi ? Quand elle avait étais malade, et que Nasu n'avait pas eu les moyens de payer un vétérinaire. C'était moi qui était aller à quatre heure du matin chercher mon vétérinaire, moi qui est réglé la note pour lui sauver la vie. Avait t-elle conscience de tout cela ? Je ne savais pas. Je m'approchais donc doucement d'elle, confiant, sans crainte. Elle ne me ferait rien. Je le sentais. Et moi et les chevaux c'était une immense expérience.

<< Toi aussi... Tu ma manquée... >>

Je posais ma paume froide sur son museau, et la caressa d'un trait doux et chaleureux. Tendre, je me retournais vers Nasu', je souhaitais avoir le plus de nouvelles possibles...

La preuve que je tenais fermement à Nasu', c'est que par dessus tout j'avais chercher à la joindre. Quesque j'avais pas essayé de faire ! Les téléphones, les adresse, la correspondances, les invitations, les lettres, es messagers, les commissaire, les agents, les détectives... Rien n'avait marché. Je n'avais jamais pus la retrouvée. Elle était partie en Alaska ou quoi? Avec les ours et les pingouin? Un immense sourire brisa mes lèvres de marbre. Ma grande amie ! Quesque j'étais fou de joie. Je caressa chaleureusement Miracle sur la tête, une nouvelle fois, elle souffla dans mon cou. Chatouilleux, je lançais un léger rire avant de lui décochais mon plus beau sourire. Nasu' prit la selle de sa jument, j'en conclus que l'entrainement était finit pour aujourd'hui.
Chaleureux, je repris la selle à ma grande amie pour la portée moi même.

<< Laisse moi t'aider ! >>

Je savais maintenant que Nasu' était ici, à portée de ma main. Et je savais aussi que si j'avais besoin d'aide elle serais là, aussi. Et ça serait parfaitement réciproque.Il fallait à tout prix que le centre marche. Et pour cela, je comptais sur tout le monde. Cependant, j'étais toujours curieux de où étaient les chevaux sauvages, et surtout, quesqui c'était passé, cette fameuse nuit du dimanche...
Je scruté le manège. D'après les témoignages de l'ancien bouffon qui siégé ici, il y avait des dizaines de chevaux morts, sans blessures, sans traces. Mais tout ça était totalement illogique et sans sens. Je refusé d'être superstitieux et j'étais par dessus tout sur qu'il y avait une expression logique et réelle, et non surnaturel ou plus, paranormale. Non, le paranormale ce n'était pas mon truc, il y avait toujours, toujours une solution qui soit bien existence, qui soit bien là, bien réelle. J'en étais sûr. Soudain songeur, je m'arrêta en plein milieu du manège. Ma rappelant soudainement où j'étais, et pris lentement parole, de mes plans, de mes projets.

<< Je compte bientôt adopté un ch'val. Tu pense que j'en serais capable? >>

Nasuada :

Je regarda ma jument. Elle voulait sûrement partir dans un pré. Je mettrais au moins une heure à la panser mais bon. Je reposa mes yeux sur Mich'. A quoi bon vouloir le retenir ? A quoi bon lui dire que je n'avais pas besoin de son aide ? Ça ne servais à rien. Connaissant Michael, jamais il ne voudra m'écouter. Je ne fis donc que sourire. Il déposa la selle sur la barrière. Je m'approcha de Miracle et lui murmura une phrase à l'oreille. Elle m'écouta et partit quand je fis un pas en arrière. Je la suivis des yeux. Elle sauta la barrière d'une des entrées. On ne la voyait déjà plus quand je me tourna vers le pare-botte. Je m'assis dessus souplement et regarda Mich'. Un cheval, il voulait adopter un cheval ? Il veut rire ou quoi. Pourquoi me demander mon avis. Bien sûr qu'il peux avoir un cheval. Il à les compétences pour. Je me mis à rire et quand je m'arrêta, je me demandais bien pourquoi moi... Son ami du fameux bar pouvait lui dire. Je savais qu'il était dans ce centre cet homme. Et je n'avais rien contre lui. Il m'avait juste parut étrange au début. Puis on si habitue. Attend ! C'est moi qui parle d'habitude ? Oulà tu as fumé la moquette ou quoi ? Attention car la moquette c'est comme la cigarette arête de la fumer ou ça va mal aller. J'ai perdu l'habitude de rester avec mes amis. J'ai perdu ces habitudes que l'on avait. Pourquoi donc étais-je parti si loin ? Stop ! Je sais mais je veux pas savoir. Je suis partis point barre. En tout cas je savais que jamais je n'aurais du rester là-bas. Mais parfois on vous empêche de faire ce que vous voulez. Parfois on vous enlève votre liberté.

"Bien sûr que tu seras capable d'élever un cheval ! Si j'y suis arrivé tu pourras le faire toi aussi ! C'est un étalon ou une jument que tu veux adopter ?"

Un grand sourire étira mes lèvres. Quelle curiosité ! J'ai peut-être légèrement changé de physique mais ce que je sais c'est que je suis toujours la même. Toujours aussi souriante. Toujours aussi... curieuse. Toujours aussi amoureuse ? Va savoir. Je me demande bien si je suis encore aussi amoureuse que je l'étais avant. Nous changeons si vite que je ne sais pas ce que je ressens. Je sais que je suis toujours lié d'amitié avec tous mes anciens amis. Mais est-ce que je suis toujours amoureuse d'un de ces amis ? Après tout ça faisait si longtemps que je ne savais plus. Je passa une main dans mes cheveux noirs et attendis la réponse de mon ami.

A peine arrivée [pv Michael &#9829;]

A peine arrivée [pv Michael ♥]