<< Un petit tour au Bar | Libre.

<< ...Un petit tour au Bar >>
Libre.

Je marchais lentement, rêveur. Une mains dans les poches j'enlevais une poussière de mon beau costume noir. Un chapeau de cette même couleur sur ma tête, à mon habitude, j'avais mis on costume de travail. Du << Directeur >>. Je passais la grande grille pour débarquer dans la ville. Il y avait, comme chaque samedi énormément de monde. Les voitures garées les unes derrières les autres devant la grande place, je passais à côté de l'une d'elle et arrivé près d'un veneur de journaux. Cachant aimablement mon visage avec mon chapeau pour éviter qu'on me reconnaisse trop facilement ( d'habitude, les gens normaux ne cherche pas à savoir qui se cache derrière son chapeau). Je tendais chaleureusement ma main pour avoir le journal. L'homme, comme je l'avais prévu, me le tenda sans s'intéresse d'autant plus à mon visage. Je paya honnêtement, lui laissant la monnaie ( ce qui avait eu l'air de lui plaire ). e restais au milieu de la rue, ouvrant le grand journal du quotidien. Relevant un peu la tête, je m'approchais de la grande porte du Bar. De MON Bar. Et oui, j'en étais aussi le directeur. Entrant dedans, je poussais la porte, et il y eu un immense blanc. Un moment où toutes les personnes, serveurs, relevèrent la tête pour me fixer. Je les dévisagea sèchement, avant de remonté un peu mon chapeau.
Dans un silence extrêmement embarrassant, je rejoignis une place à l'écart, près du barman.

- Quesque je vous sers, monsieur Van Dörten? - me demanda le Barman d'un ton un peu trop aimable.
<< Un bon scotch. >> - répondis-je, plaisantant.

Mais qu'étais donc la raison à tout ce silence, à ces regards inquiets? Je haussais les yeux au ciel ainsi que mes épaules. J'attrapais mon verre déjà posé sur le grand meuble en marbre et bus une lente gorgée. J'aperçus alors le grand titre du journal.
" Michael Van Dörten, serait dépendent de produits dopants. En effet, nous avons vu... "
J'écrasais mon verre dans ma main, qui s'éclata en plusieurs morceaux, et alla s'écraser sur le meuble en pierre. Grinçant des dents, je n'eus la force de lire plus loin. Le bruit avait de nouveau cessé, et tous les regards se concentrèrent sur moi. Une table e libéra immédiatement. Je fixais le sol avec rage, me relevais de ma chaise avant d'envoyé le peu de verre encore dans ma main contre le mur.

<< Mais ce n'est pas possible ! Comment peuvent t-ils dirent des con*r*es pareils ?! Vous allez pas croire ces âneries ? Si ! Je vous préviens de suite, le premier qui me dit, qui ose, qui insinue, que ces infâmes mensonges sont vrais, je le sort par la peau du cou d'ici, je l'envoi voltiger par dessus la route et je lui colle un procès au c*l compris ? Est -ce -que je suis C.L.A.I.R ?! Quesque tu regarde, bouffon ? >>

Crachais-je sur mon vielle amis qui me fixait d'un œil monotone. Aussitôt que j'eus baissé la tête, crevé de honte, les conversations diverses reprirent. Essoufflé et fou de rage, je fixais mon amis sur lequel j'avais hurler il y a peu de temps.

- Tu devrais te contenir, Mike. - me dit t-il d'un ton calme.
<< Désolé. Je me suis emporté, ça m'arrive tout le temps... Mais ce genre de trucs ça me... ça me... Je trouve même pas les mots ! >>
- Je sais Michael, t'inquiète.

Fou de rage, je rejoignis mon coin, déjà sec et lavé par le barman. Je mis ma tête dans mes mains et attendis patiemment que la colère s'évapore.

Je fixais monotone ment le Bar, le meuble. Sans mots. Les discussion avaient reprit. Oui, les gens étaient maintenant habitués que je pète ma petite crise en arrivant avec mon journal. Je faisais la une du journal toutes les semaines. Le temps qu'il invente une belle p'tite histoire quoi... Mais c'était la chose qui m'énerve le plus, c'était tout ces mensonges. Ça me rend complètement malade. Je levais la tête, et lorsque j'aperçus Nasuada, mon corps se détendit immédiatement. Je la fixais. Elle n'aurait pas du venir ici, c'était un BAR de malade. Il y avait souvent des gens saouls, des gens bizarres, des personnes peu... communes...
Mon amis s'approcha de moi, reconnaissant Nasuada lui aussi. C'était un amis de boulot, un ancien, nous avons tout les trois travaillés ensemble. Il embrassa Nasuada sur la joue avant de me serré la main.

- Alors le p'tit monde, on viens faire un tour au BAR? - s'exclama t-il gentillement.
<< Oui comme tu vois, c'est la forme >> - mentis-je.
- Nasuada ! Alors dites moi tout les deux ! - dit t-il d'une voix pleine de suppositions.
<< Je t'offre un verre? >> - claquais-je ironiquement

Je le dévisageais sévèrement. La dernière chose dont j'avais besoin c'était de me rappeler le passé en ce moment même. Il s'assit entre nous. Je lançais des regards inquiets derrière, il n'était pas tard, les alcooliques ne venaient pas mais bon, quand même.

- Et Lise, alors?

Soudain, mon sang se glaça à une vitesse phénoménale et je devins quatre fois plus pâle que d'habitude. Eric me regarda, étonné. Je baissé les yeux, la tête, respiré profondément, cherchant les mots. Rien que de prononcé son nom me fis comme un poignard enfoncé dans une plaie ensanglantées.

<< qu'elle aille au diable. >> - crachais-je avant de me détourné vers le Barman.

Quand il me vit, il se détendit. Je sentis mes pommettes devenir légèrement rouge. Combien de temps était-je resté à l'écart. Toutes ces habitudes mon quittés. Pourquoi donc j'étais parti ? Pourquoi ? Je sentis soudain à qu'elle point ces habitudes, cette vie m'avait manqué. Tous abandonné sans messages, sans avertissements. Quoi de plus lâche ? Il y avait eu urgence peut-être mais pourquoi donc ne leur avais-je pas envoyé de lettre ? Pourquoi étais-je resté là-bas ? Je ne comprenais même plus pourquoi je ne n'étais pas revenue. J'avais sûrement eus besoin de leur soutien. J'avais eus lui, il m'avait aidé puis m'avait assassiné. Pourquoi doit-on avoir tant de problème dans la vie ? Je n'avais pas rencontré la bonne personne. Je releva la tête et passa ma main dans mes cheveux. Je croisa le regard de Mich' et je souris. Un vieil ami, encore un que j'avais abandonné s'avança. Il me dit bonjour d'un bisous sur la joue. Je fus assez étonné et passa une main douce sur ma joue. Mes pommettes s'empourprèrent une nouvelle fois. Pourquoi tant d'habitudes oublié ? C'était si bien pourtant. Tu sentais que tu étais aimé. Je remarqua surtout que je n'avais pas été oublié. Tant mieux. Moi je n'avais pas cessé de penser à tous mes amis. Jamais je ne les avais oublié. Ils avaient toujours été là pour moi, comme moi j'avais été là pour eux. D'ailleurs, je sentais que c'était le bon moment pour moi d'agir. Éric, le vieil ami venait de dire trois choses. D'abord une question puis après il avait demandé une sorte d'explication, un sourire illumina mon visage. Tant de supposition dans sa voix. Puis il posa une question qui ne plût pas à Mich'. Mon sourire resta sur mes lèvres, c'était le bon moment. Je me leva et posa une main sur l'épaule d'Éric et une autre sur l'épaule de Mich'.

"Tu es sûr que tu ne veux pas prendre un verre Éric ? Et stop tes questions étranges. Je ne connais pas cette Lise en tout cas je ne m'en rappelle pas. Mais une chose est sûr, Mich' n'a pas envie de parler de ça."

Je les regarda chacun leur tour avec un grand sourire. Je ne comprenais pas trop pourquoi Michael regardait toutes les cinq minutes dans la salles mais je ne m'en souciait pas. Si quelque chose n'allait pas il me le dirait. J'ai confiance en lui.

» juste un murmure...[libre]
» Je veux savoir...[libre]
» Une petite promenade en ville.[libre]